CONTEXTE
Le chien de protection fait partie du triptyque de protection des troupeaux domestiques contre la prédation. Son utilisation n’est pas sans poser question aux éleveurs tant pour son suivi que sa gestion quotidienne. Il suscite également des réticences, aux gestionnaires et autres utilisateurs de l’espace pastoral, notamment les randonneurs. L'amélioration de la sélection et de l'éducation de ces chiens est gage de la réduction des conflits d'usage.
DESCRIPTION
L'étude appliquée « Le Patou ne fait pas tout » (moyen de protection non intrinsèquement miraculeux), propose d’objectiver les observations empiriques des éleveurs et de déterminer des critères fiables permettant d’anticiper le comportement du futur adulte.
Le terme "Patou" faisant référence à la race française Montagne des Pyrénées, très utilisée dans ce domaine.
PRINCIPE
Cette étude participative, d’ampleur nationale, consiste à analyser la transmission des traits de caractère, associée à l’exploration spatiale, en observant les comportements sociaux et spatiaux du chiot à ses différents stades de développement (à partir de 2 mois), jusqu’à son âge mature (3 ans). In fine, la corrélation entre comportements spatiaux et tempérament au stade chiot, subadulte et adulte sera recherchée pour déterminer au plus tôt les aptitudes pastorales et sociales du chien.
CONDITIONS DE SUCCÈS
Rassembler des bénévoles (de tout horizon/formation) prêts à participer aux évaluations comportementales des chiens au différents stades (testeurs),
Avoir des relais locaux pour dérouler les phases de tests (création de partenariats),
Entretenir le lien avec les éleveurs et bergers tout au long des suivis pour conserver leur motivation et leur mobilisation dans l'étude sur le long terme.
Initiative intéressante et qui me parait aussi pertinente ! J’aurais quelques questions pour en savoir plus si possible :
– Est-ce-que vous avez testé différentes races de chiens ? Et si oui lesquelles paraissent plus efficaces pour dissuader le loup à attaquer le troupeau ?
– Est-il conseillé de constituer une meute en mélangeant des races ?
Merci pour votre intérêt.
Nous suivons en effet 3 races, les Montagnes des Pyrénéens, les Bergers d’Anatolie (Kangal) et les Cao de Gado Transmontano. Nous sommes encore au stade des analyses et des résultats préliminaires, il ne nous est donc pas encore possible de répondre quant à l’efficacité de protection d’une race vis-à-vis d’une autre.
Concernant votre seconde question, nous nous focalisons actuellement sur les profils comportementaux individuels des chiens, nous ne testons ainsi pas à ce jour l’effet meute.
After having read this initiative I found some issues that could be clarified in order for the text to be clear for all readers, even those less familiar with Patous and the french context, namely: The Patou designation should be briefly explained (ex. local designation for LGDs); which components are included in the triptych used for livestock protection in France, apart from LGDs? Which are the main issues concerning the reluctance to use LGDs in France? Finally, one main problem with this type of studies is to standardize data collection among different observers, and this could be mentioned in Disadvantages; furthermore, it seems GPSs are missing from the Equipment list.
Thanks for your feedback. We made the clarifications.