DESCRIPTION
Yannick Lamazou est le fils d'un berger qui travaille depuis 12 ans comme berger de montagne dans le parc national des Pyrénées (cabane de Lapachouaou) dans la région des ours bruns des Pyrénées. Son troupeau de 300 brebis n'a jamais été attaqué. Il a rencontré des problèmes avec les chiens errants, un problème beaucoup plus important que la présence de l'ours ou du loup. Il y a toujours eu des ours ici. Yannick n'a pas peur d'être attaqué: il est crucial de surveiller le troupeau. Chaque nuit, Yannick place ses moutons dans un enclos électrifié avec son chien de garde.
À la suite des résultats d'une étude de marché montrant l'intérêt des fromagers locaux, le Fonds d'Intervention ÉcoPastorale (FIEP est une association pyrénéenne) a lancé un programme visant à créer la marque «Pé Descaous» pour des fromages à base de lait de brebis. "Pé Descaous" est un surnom de l'ours en basque et signifie pieds nus "Le va-nu-pied".
Yannick est l'un des 14 producteurs de fromage "Pé Descaous" qui souhaitent préserver leur mode de vie et leur fabrication culturelle du fromage et qui sont favorables à la conservation des ours. Dans le cadre de ce programme, il fabrique le fromage de brebis Pé Descaous dans sa cabane de berger dans l'alpage, en respectant des spécifications strictes (moutons de races locales, fabrication quotidienne de fromage, etc.). Un moulage en plâtre d'une patte d'ours est imprimé sur le fromage afin que le produit soutienne les bergers ainsi que les ours. La promotion du fromage faisait également partie du programme LIFE Coex.
Yannick vend son fromage en plaine à l'automne en utilisant le symbole de l'ours. Cela apporte une valeur ajoutée à un produit de la zone des ours et lui rapporte plus d’argent. Ses clients, les crémeries, se feront un plaisir d'acheter du fromage à empreinte d'ours produite par des bergers respectueux de leur environnement. La présence d'ours dans les Pyrénées permet également aux bergers de bénéficier de soutiens financiers du gouvernement. Ces aides les aident à mieux faire leur travail en finançant une grande partie du transport par hélicoptère et mulet, ainsi que des chiens de garde. Sans ces aides financières, les bergers ne pourraient pas se permettre ces services.
 |
| France |
| Nouvelle-Aquitaine, Pyrénées |
 |
|
- |
Commentaires
En cliquant ici, vous montrez votre intérêt pour cette initiative. Cela augmentera les chances 1) d'obtenir plus d'informations de la part des responsables de l'initiative, au cas où elles seraient partagées par d'autres ou ont des informations limitées ; 2) participer à un forum de discussion en ligne ou assister à un webinaire sur cette initiative particulière ou des initiatives/sujets associés. Les responsables des initiatives qui suscitent le plus d'intérêt seront contactés pour fournir plus d'informations et/ou participer à un forum de discussion ou à un webinaire (exemple ici fiche complète ). 
Bravo Yannick, et surtout très belle initiative. L’électricité de ta clôture électrique est solaire ou à partir d’un groupe électrogène? Je souhaite aussi savoir, comment tu nourris ton bétail dans les pâturages ou depuis l’enclos?
Je t’écris depuis le Gabon, car nous avons aussi des conflits avec les panthères.
Bonjour,
Je me permets de répondre sachant que j’ai posté cette initiative bien que je ne connaisse pas Yannick directement. AU sujet des clôtures électriques, il y a plusieurs fiches techniques disponibles sur la plate-forme, vous pouvez y accéder via les boites à outil et les filtres de recherche. Il semble que les clôtures doivent être spécifiques à l’espèce (nobre de fils, hauteur, voltage). Par exemple, pour les jaguars et les pumas, j’utilise des clôtures électrique solaire à 5 fils (20,40,60,80,130cm par rapport au sol) et minimum 5000V.