CONTEXTE
Dans le nord-ouest aride de la Namibie (désert semi-aride), les conflits sont centrés autour de l'eau. Elephant Human Relations Aid (EHRA) est une ONG namibienne qui travaille à la protection des éléphants adaptés au désert depuis 2001.
Vivant dans des conditions environnementales extrêmes dans la région aride de Kunene en Namibie, les éléphants du désert se sont adaptés pour survivre dans des paysages accidentés mais magnifiques avec une végétation clairsemée et une pluviométrie annuelle moyenne de 150 mm. Leur simple présence dans des paysages aussi contrastés génère des millions de dollars de revenus touristiques chaque année pour le pays et crée des emplois et des avantages financiers nécessaires pour les communautés rurales. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une sous-espèce (Ishida et al. 2016), les éléphants du désert démontrent la capacité d'adaptation ultime de l'éléphant d'Afrique et, en tant qu'espèce parapluie, leur présence dans le désert assure la survie d'autres mammifères, oiseaux, plantes endémiques et insectes ( Viljoen, 1987) qui dépendent des habitudes alimentaires des éléphants, de leur capacité à creuser l'eau et de la dispersion des graines (Viljoen, 1992). On pense que les éléphants vivaient dans les régions désertiques de la Namibie bien avant l'arrivée des hommes occidentaux. Grâce aux enregistrements des premières expéditions de chasse en 1801-1900 dans la région de Kunene et dans l'extrême nord-ouest du désert, la taille de la population d'origine était estimée à 2500-3500 éléphants (Viljoen, 1987). En raison d'une chasse excessive, la population est tombée à environ 1 000 individus en 1935 (Shortridge, 1934). Le braconnage intensif pendant la guerre d'indépendance (1966-1989) a réduit la population à 400 animaux en 1983 et les sous-populations peuplant l'extrême nord-ouest (Kunene Mouth et Marienfluss) ont depuis disparu (Viljoen, 1987). Après l'indépendance, certains éléphants sont revenus dans les zones les plus méridionales de la région de Kunene, dans la rivière Ugab (2001) et la région d'Okongwe. Cette zone n'a pas encore été reconnue par l'UICN comme aire de répartition de l'éléphant d'Afrique.
Depuis 2003, EHRA surveille les éléphants de la rivière Ugab et de la rivière Huab (au nord de l'Ugab), qui compte aujourd'hui 55 individus. Ces éléphants vivent en dehors des parcs nationaux et errent sur les terres communales et les réserves.
Environ 7000+ personnes vivent dans ces zones sèches. Le gouvernement fournit aux villages des forages et des points d'eau, une installation qui comprend généralement 1-2 réservoirs d'eau (1000l), des tuyaux de raccordement et une pompe. Il y a soit une pompe diesel, soit une éolienne, dans de rares cas encore des pompes manuelles et de plus en plus de pompes solaires.
Les éléphants visitent ces villages et tirent des tuyaux, des réservoirs de défense ou poussent des réservoirs ou des moulins à vent pour accéder à l'eau. Cela entraîne des pertes financières extrêmes et peut laisser les gens et leur bétail sans eau pendant plusieurs jours.
Lorsque l'EHRA a commencé, les éléphants ont été abattus ou blessés de manière non durable. Pour protéger les éléphants, la propriété des gens devait être protégée.
Les murs de pierre robustes ont du sens dans une zone très rocheuse. Les roches ne coûtent pas d'argent et avec suffisamment de main-d'œuvre, de ciment et d'une voiture, le mur peut être fini après env. 7 jours.
Cette initiative a considérablement réduit le nombre d'éléphants abattus, accru la tolérance envers les éléphants et rendu possible une coexistence plus pacifique.
DESCRIPTION
Elephants break water tanks, and pipes, and sometimes houses to access water. The main aim is to protect the water storage facilities in rural villages , as the loss of water in a semi-arid desert puts many human lives at risk.
The government provides each village with a borehole, a pump and trough for their livestock. Additionally, the government provides an elephant drinking dam, which is filled from the same borehole and ideally built a few hundred meters outside the village.
This is important, so the elephants can still drink water when they are around and don't get frustrated by the now inaccessible water storage facilities.
In some cases this dam is very close to the village and elephants pass by closely. This can be dangerous if people walk at night and without a torch. We started the PEACE Education Project to equip people with the knowledge and skills they need to navigate safely around elephants. However, we help to fund alternative elephant dams further away, if necessary.
PRINCIPE
Une fois les installations de stockage de l'eau protégées, les éléphants ne peuvent pas casser les équipements essentiels. Les conflits et les frustrations associées sont immédiatement réduits. Le chemin peut être considéré comme une aide de premiers secours au problème.
Pour atteindre l'objectif global d'une coexistence harmonieuse, une approche holistique est nécessaire. Le projet d'éducation de l'EHRA joue un rôle essentiel en aidant les gens à comprendre le comportement des éléphants et à rester en sécurité.
Afin de réduire les implications financières liées à l'approvisionnement en eau du barrage d'eau des éléphants, les principaux sites d'abreuvement doivent être identifiés et les pompes à eau diesel remplacées par des pompes à eau à énergie solaire. Nous avons constaté que cela améliore considérablement la relation homme-éléphant.
CONDITIONS DE SUCCÈS
- La hauteur du mur doit être de 2-3m.
- Assurez-vous qu'il y a au moins 3 à 4 m entre les réservoirs d'eau et le mur pour que les éléphants ne puissent pas l'atteindre avec leur trompe.
- Le mur doit être lisse à l'extérieur, afin que les éléphants ne puissent pas marcher sur les rochers et se renverser.
- Il doit être suffisamment épais / solide. Au moins 1 à 1,5 m de large.
- La fondation doit être solide et d'au moins 50 cm de profondeur. Utilisez de très gros rochers pour la fondation.
Soyez le premier à commenter cette initiative